
L’histoire
Durant
près de 3 ans, du 30 juin 1764 au 19 juin 1767,
une centaine de meurtres ensanglantèrent le Gévaudan.
Chaque mois, le nombre de victimes augmentait ; il s’agissait
principalement de femmes, de jeunes filles et d’enfants.
Face aux innombrables échecs de la population locale,
M. Duhamel, capitaine major de Clermont, reçoit l’ordre
de donner la chasse au « monstre ».
Le 4 octobre,
un loup est tué, le 14 une louve, les
15 et 16 des louveteaux sont mis à mort. Tout redevient
calme et la population pensait être débarrassée
de la bête.
Mais, en
décembre 1765, 2 femmes sont attaquées,
un enfant blessé et une fillette tuée. Le 19
juin, Jean Chastel, un homme du pays tue une bête qui
parut être un loup extraordinaire. L’affaire
est alors jugée terminée.
Monstre ?
La bête du Gévaudan a réellement existé.
On l’a comparée à toutes sortes d’animaux :
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un croisement entre une louve et un ours ou bien un lion
ou une panthère ou un grand singe
-
ressemblant à une masse velue, la bête était
grosse comme un veau avec des oreilles droites comme des cornes
-
elle était plus forte qu’un loup avec le dos
rayé de noir
La peur du loup
Le loup
a toujours fait peur à l’homme, on le
trouve dans beaucoup d’histoires.
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des contes (le petit chaperon rouge, le loup et les trois
petits cochons, le loup et les 7 chevreaux…)
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des fables (le loup et la cigogne…)
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des chansons (le loup, le renard et la belette, promenons-nous
dans les bois…)
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des films (le pacte des loups…) |