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Les grands-parents dorment
dans une chambre, à côté de
la pièce commune. Les lits sont petits car à cette
période on ne dort pas couché mais recroquevillé par
peur de la mort.
Les parents dorment dans un lit placard. À l’étage
se trouve une grande pièce avec plusieurs lits.
La production (voir
Des outils)
On produit : du seigle, du blé, de l’orge….
Tous les15 jours, la femme faisait le pain avec de la farine
de seigle (pain noir).
Dans le jardin, on trouve : des salades, des carottes,
des poireaux, des pommes de terre ; des raves…
On trouve aussi des arbres fruitiers : pommiers, poiriers
et pruniers.
La vie familiale
Le père est fermier.
La mère s’occupe de faire à manger puis
de servir à table.
L’aîné des garçons garde les bêtes
dans les champs.
La grand-mère a sa place près du feu, elle aide à la
cuisine, elle tricote, coud, carde la laine et brode. Elle
transmet aux enfants les secrets des plantes médicinales.
Le grand-père a sa place près du feu sur la
chaise où est gardé le sel. Il fait de la vannerie
ou fabrique de petits jouets pour les enfants.
La fille aînée s’occupe des plus petits.
L’étable
Dans l’étable, les vaches sont attachées
aux mangeoires. Le fourrage leur est distribué depuis
la grange. Juste au-dessus, le poulailler des poules.
L’étable servait aussi d’atelier aux hommes
et de chambre à coucher pour les domestiques.
Comme ailleurs, aucune place n’est perdue : outils,
jougs, lanternes sont appuyés aux poutres.
L’hygiène
Les papiers ne traînaient pas comme aujourd’hui
dans la rue. Chacun les ramassait et les mettait de côté en
prévision d’une autre utilisation… On faisait
la toilette dans un baquet à l’écurie ou
devant le feu pour les enfants. Le savon, très cher,
s’économisait. Le samedi, les frères partaient
se laver à la rivière et ils changeaient de chemise.
Les femmes portaient souvent des robes très longues,
noires ou marrons, des caracos, des jupes et des tabliers devant.
Pendant la semaine, elles avaient sur la tête une coiffe
ou un petit chapeau tout simple en paille. Elles gardaient
les plus beaux pour le dimanche. Quant aux hommes, ils portaient
des pantalons en gros draps la semaine, ainsi qu’une
chemise de chanvre, un gros tricot de laine et une veste. Ils
se protégeaient les reins avec une ceinture de flanelle
qui mesurait 3 m.
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