Visite de la station d’épuration de Givors par les 2 classes de CM1 le 29 mars 2010
Compte-rendu écrit par les élèves

Nous nous sommes déplacés en car jusqu’à Givors, là-bas, un animateur du SMAGGA (syndicat mixte d’aménagement et de gestion du bassin versant du Garon) nous attendait pour nous parler de la station d’épuration.

Nous étions séparés en 2 groupes :
- Le premier étudiait la plaquette d’information de la station.
- Le deuxième assistait à une visite guidée de la station, chacun étant muni d’une « charlotte » et d’un casque ! photos n° 1 et 2

Voici, en images commentées, ce que nous avons retenu de cette visite.


Petit historique de la station :

Elle a été construite en 1994 à Givors.
Elle a comme particularité d’être entièrement couverte et elle bénéficie d’un système de purification de l’air. C’est bien pour le voisinage !

Depuis 2004, un traitement complémentaire par bactéries existe et permet de dépolluer les eaux à 90 % avant de les rejeter dans le Rhône.

La station d’épuration récupère les eaux usées provenant des égouts. Elle sert à rendre l’eau propre mais pas potable. Cette eau propre retourne dans le Rhône où elle finira sa dépollution.

 

Le prétraitement, première étape de l'assainissement des eaux usées  : photo n° 3

Le dégrilleur  est une machine qui sert à enlever les déchets les plus gros, celle-ci est placée au début de la station d’épuration.

Exemples de gros déchets : (mouchoirs, cannettes, graviers…), il y a 3 sortes de grilles de plus en plus fines : la plus grosse : 5 cm, la moyenne : 2.5 cm et la plus petite : 0.5 cm.

C’était très impressionnant !

 

Le déshuilage et le dessablage : photos n° 4 et 5

Le déshuilage et le dessablage consistent à séparer le sable et l’huile de l’eau. Le bassin est en forme d’entonnoir, le sable tombe au fond de l’eau et il va directement dans une benne à sable. L’huile flotte au dessus de l’eau, elle est enlevée par une pelle mécanique qui l’achemine vers un récupérateur de graisse. Pratique !

C'est la fin du prétraitement.

La coagulation (pas de photo)

Les dernières fines particules sont difficiles à attraper dans l’eau, on utilise pour cela un produit qui s’appelle un coagulant pour les rassembler ou les agglomérer.

Traitement physico-chimique

1-La floculation

Les agents techniques mettent des coagulants* pour que les petites saletés se collent entre elles et forment des flocons.

2-La décantation : photos n° 6 et 7

L’eau sale repose dans les cuves et les flocons se déposent au fond naturellement et des racloirs évacuent les saletés tombées au fond.

 

*produits chimiques permettant de coller les petites saletés.

Le traitement par bactéries (pas de photo)

L’eau sale est ensuite envoyée dans un grand bassin où l’on élève des milliards de bactéries. Ce sont des animaux microscopiques qui n’ont qu’une seule cellule.
Elles sont enfermées dans un grand bâtiment qui ressemble à une grande piscine couverte que nous n’avons pas pu visiter.

Les bactéries sont aérobies c'est-à-dire qu’elles ont besoin d’air pour se développer et viennent se poser sur des petites billes de polystyrène qu’on a mises dans l’eau et qui servent de support. Les bactéries mangent la pollution restante.

NB : Une fois traitée (à 90 %), l’eau est rejetée dans le Rhône. L’eau est ainsi rendue propre à la nature mais pas potable !

     

Traitement des boues

Les boues venant des traitements physico-chimiques et biologiques sont séparées de l’eau par l’essoreuse à boue.

La centrifugeuse : photo n° 8

La boue est acheminée vers une centrifugeuse qui est comme un panier à salade. Ça sert à mélanger et à sécher la boue.

     

Les boues :
photos n° 9 - 10 - 11

Une fois séchées elles sont rassemblées dans des grands bacs.
On les utilise comme engrais dans les champs et si les boues contiennent des médicaments ou des matières toxiques, on les brûle.

     

Cette visite nous a fait prendre conscience que la nature est très fragile et qu'elle dépend de ce genre d'aménagement pour survivre.
L'eau emporte tout sur son passage, y compris malheureusement nos déchets, à nous donc de faire attention à ce que nous déversons dans l'eau.
Chaque geste citoyen compte, alors pensons-y !